Jean-Baptiste Davaux (1742-1822)

Pourquoi Gaspard Davau ou Daveaux (originaire de Bourges en Berry) s'installa à la Côte-Saint-André avec sa femme et leurs 15 enfants ? Il avait alors la charge de receveur de grenier à sel.

Ses enfants reçoivent (où, par qui ?) une éducation musicale, livresque, enfin une éducation très soignée !

Jean-Baptiste apprend à jouer de la mandoline et du violon. Il part pour Paris en 1765. Il fréquente quelques cercles parisiens et se retrouve à l'hôtel de Soubise.

"La presse ne ménage pas ses éloges. Charles de Soubise et son gendre, prince de Guéménée, offrent à Jean-Baptiste de loger à l'hôtel de Soubise pour mieux préparer les concerts d'amateurs, d'où sa prédilection pour ce titre d'amateur dont il ne se départira jamais ...

Jean-Baptiste Davaux est devenu le symphoniste français le plus apprécié et le plus loué de ses compatriotes. Les raisons en sont fort simples : premièrement sa musique est riche en jolis petits airs et deuxièmement facile à jouer." (Henri Charlin, revue Evocations avril-juin 1988)

Esprit curieux et inventif, Davaux mit au point en 1784 un instrument, basé sur le chronomètre de Breguet, pour une mesure précise des tempi. (Davaux musimac.ifrance)

Mais la Révolution française gronde... "de la même façon originale qui sauve la flèche de Strasbourg en la coiffant d'un bonnet phrygien, les orgues de Saint-Maximin-le-Sainte-Baume en y faisant jouer la Marseillaise, Jean-Baptiste Davaux s'empresse de composer un laissez-passer pour compositeur compromis : c'est une nouvelle symphonie concertante mêlée d'airs patriotiques parmi lesquels se remarquent le ça ira et la Carmagnole..." (Henri Charlin, revue Evocations avril-juin 1988)

Plus tard, il sera nommé par Napoléon 1er Grand Chancelier de la Légion d'Honneur, et sous Louis XVIII une pension de 400 livres lui sera accordée.

 

Sur des sites, écoutez cette symphonie concertante avec des airs révolutionnaires !